C’est grâce au vin et à cause du vin, que ma vie a basculé à une période où les gens de ma génération commencent à penser à leur retraite.
Ma famille n’est pas étrangère à cette destinée. Ma mère adorait cette propriété.
La perspective que l’un de ses enfants rachète la propriété de son père, grand-père et même arrière grand-père, pour lui rendre sa vocation d’origine a été pour elle une grande joie.
En 1980, Bizard était une grande bâtisse en mauvais état avec seulement 3 hectares de terre.
Beaucoup d’eau a coulé sous le « pont des soucis » depuis le rachat de cette propriété. Que de rendez-vous, de discussions, d’interventions, de déclarations, de devis, d’études, de flots de paroles et de déluges d’écrits a-t-il fallu pour reconstituer le foncier, mais aussi pour construire, transformer, aménager, moderniser !
De l’intention de départ à notre première récolte en 2003, c’est presque un quart de siècle qui s’est écoulé… 23 ans d’une constante énergie pour enfin aborder le monde viticole dans sa réalité d’aujourd’hui !
Alors ! Bonne Mère, pourquoi s’être jeté dans cette galère…
Le coeur a ses raisons, que la raison ne connait pas... certes !
Mais le vin n’est pas désalliance : il instaure le dialogue, sollicite la participation à donner, à entendre, à voir, à sentir, à humer, à goûter, à partager. Quel merveilleux métier que celui de vigneron.
Nous devons en parler ensemble ; alors joignez-nous pour que l’on se rencontre et que nous dégustions ensemble !
Marc Lépine